Samedi 16 décembre, un peu avant 10h30, la petite boutique/bar attachée à la brasserie Cambier commence à se remplir de visiteurs. Et pour cause, l’ABAHF a su rassembler un peu plus de 25 personnes pour cette visite animée par le maître des lieu, Jean-Christophe CAMBIER lui même !
La bonne humeur est au rendez-vous, certains accusent encore les séquelles d’un vendredi soir festif, d’autres parient sur le retard d’un membre spécialiste dans l’assiduité quand il s’agit d’être à l’heure un samedi matin 🙂
Démarrage de la visite, tout ce beau petit monde essaie de trouver place dans la brasserie pour écouter attentivement Jean-Christophe qui nous présente son matériel et ses process ainsi que l’histoire de la brasserie. Et comme la plupart d’entre nous ne sont pas des lambda en matière de brassage, Jean-Christophe met l’accents sur la partie technique et ça, c’est pas pour nous déplaire !
La première impression qui nous vient à l’esprit : « c’est beau ! »
La brasserie s’articule donc autour de deux anciennes cuves de brassage, en cuivre de 1000L à double parois thermorégulées à la vapeur. L’une pour l’empâtage ainsi que l’ébullition, l’autre pour la filtration du moût. (Certain ici retrouve leur méthode de brassage amateur).
Autour de ces cuves s’anime un réseau « complexe » de tuyaux inox permettant les transferts du moût d’une cuve à l’autre, vers le refroidisseur à plaques et les fermenteurs.
Et en parlant de fermenteurs, la brasserie en possède 6 de 2000L chacun plus 1 de 1000L juste pour les bières expérimentales et éphémère. Mais ce n’est pas n’importe quel fermenteur qui sont utilisés ici ! Tout est en isobare ! Cela permet d’avoir un carbonatation précise du fermenteur jusqu’à la bouteille et donc, d’éviter la refermentation bouteille.
Et oui, tes calculs sont bon ! Il faut donc deux brassin consécutif pour remplir un fermenteur 😉
Après avoir goûté quelques grains d’orges maltés et mit le nez au dessus de quelques houblons en pellet (ça tombait bien, j’avais pas pris de petit déj), direction l’étiqueteuse/embouteilleuse (isobare également) pour quelques explications sur son fonctionnement ainsi qu’une petite démonstration.
La visite de la brasserie prend fin, et place maintenant à la dégustation de 3 bières parmi celles proposées à la pompe, l’occasion de discuter technique avec les brasseurs de Cambier (4 employés au total compose la brasserie) dont un qu’on connait bien car il était brasseur amateur avant d’être recruté par Jean-Christophe et fait également partie de l’asso.
Certains ont des obligations familiales et doivent partir, d’autres attaquent sur une vrai 33cl accompagnée d’un saucisson ou deux, on en profite pour faire la connaissance de nouvelles têtes fraîchement arrivées dans l’asso.
L’heure tourne, il faut qu’on libère les lieux pour permettre à nos hôtes de se sustenter avant d’attaquer l’après-midi.
Quelques irréductibles buveurs de mousses décident de se retrouver à la friterie se trouvant juste à côté de la brasserie, une aubaine ! Forcément avec ça, on reprendra bien une Cambier Triple pression !
En conclusion, si tu n’es jamais passé chez Cambier, on te le conseille ! Pour une visite ou simplement pour te réchauffer avec l’une des bières proposées à la pompe, pour la convivialité et l’échange avec les brasseurs, pour la beauté de l’installation… Bref, un brasserie à échelle humaine à ne pas louper !
[gmedia id=2]